A vos fourchettes, prêts, partez

AccueilCarnets de voyageCusco : Le Pérou, le vrai !

Cusco : Le Pérou, le vrai !

 Peuple cusco

Vous savez tous que je ne suis pas un fan de Lima, cette capitale n’a pas vraiment de valeur sentimentale pour moi. Elle n’a jamais vraiment réussi à me séduire. Néanmoins, je pense qu’on peut s’éclater, le temps d’un week end … Il suffit d’avoir de bonnes adresses. En revanche Cusco, c’est un charme fou, une population bien plus acceuillante … Une gastronomie qui peut utiliser cette phrase américaine : « Cheap and good ». Cusco attise ma convoitise, et devient mon coup de cœur de ce début de trip. Il y en aura d’autres. En attendant, explorons cette ville qui se situe à plus de 3000 m d’altitude.

 

Le marché de Cusco

 

Petit déjeuner à Ollantaytambo, avec des Françaises qui se révèlent être franchement sympathiques. De plus, pour diminuer le coup du collectivo c’est toujours mieux d’être à 4 pour pouvoir négocier. Je m’y colle avec grand plaisir. On parvient avec peu de difficulté à avoir un collectivo bon marché. 9h30 / 10h nous voilà à Cusco, cette chouette ville qui culmine à plus de 3000 m. Enfin une ville typique du Pérou, rien de semblable avec Lima. Je revis! C’est ce que j’attends du Pérou. La première chose que l’on fait sera le marché de Cusco, étant donné que notre chauffeur nous arrête juste devant. Pas de doute, cette ville a quelque chose, je le ressens dès les premières minutes, voir même dès les premières secondes.

Le marché est tellement beau, qu’on s’y perd, on s’y balade, on s’y arrête, on prend des photos comme le parfait touriste qui ne décroche pas. Le voilà enfin notre dépaysement. C’est ce que j’attendais et je n’en suis pas peu fier. Revenir à Cusco c’est la meilleure idée qui soit. Peu de temps avant de marcher, on se prend un dîner pour 3 soles soit 1 euro. Oui, vous ne rêvez pas. Les sandwichs au Queso (Fromage) n’excèdent jamais les 50 centimes. La bouffe locale se révèle être très bonne, même s’il n’y a pas de cochons d’inde, du moins pas pour l’instant. Le marché de Cusco c’est une institution, qu’il ne faut surtout pas louper. Commencez par ça, si vous voulez finir par la gare routière, c’est un bon compromis.

 

Découverte de la Ville

 

La vrai découverte de Cusco se fait par la suite, et dans les hauteurs s’il vous plait. Attention, si vous n’êtes pas sportif ou sportive, il vous faudra une acclimatation d’une journée ou deux. Au dessus de 3000 m vous ne respirez pas de la même façon. Pourtant, je n’ai absolument rien eu, mon corps supporte plutôt bien l’altitude même si je m’arrête une ou deux fois. Rien de bien méchant en soit. On y voit la population, pas de condors pour le moment, même si je n’y prête pas particulièrement attention. En revanche, lorsque nous arrivons au « sommet », El Cui pointe le bout de son nez. Et oui, dans ce second marché, cette fois-ci en plein air, le cochon d’inde est présent, sous une forme relativement particulière je dois l’admettre. On peut voir les dents de l’animal, un peu grillé, il s’achète comme cela. Pas très appétissant non plus, il a au moins le mérite de nous faire sourire. On immortalise le moment.  Puis après un long moment passé dans les hauteurs de Cusco avec une vue splendide, la descente commence.

Pas de plan, pas de carte, juste de quoi profiter toute la journée. On demande si c’est jouable de filer à la gare ? C’est toujours jouable de toute façon, il suffit de bien calculer son temps ainsi que son itinéraire. Il nous faudra quelque chose comme une heure pour rejoindre la gare. Je suis quelque peu énervé d’avoir payé un taxi à l’aller. Si seulement j’avais su. Le chemin est très plaisant, et encore une fois on voit des musiciens, quelques groupes folkloriques pour nous faire passer le temps. Un peu avant , même 3h avant pour être exact, on arrive à la gare. Nos billets sont direct pour la Paz, et là me vient une idée. Pourquoi se faire chier à faire La Paz – Titicaca – La Paz … Alors que la compagnie venait de nous vendre des billets pour la Paz, je n’ai pas hésité un seul instant à revenir une heure plus tard. Hop besoin de quasiment rien, nous irons à Copacabana, Titicaca côté Bolivien. Beaucoup plus avantageux pour la suite de notre trip.

 

Une magnifique rencontre

 

Plus tard, dans la station … Nous sommes assis comme de vrais routard. Papiers à la main et prenant notre mal en patience, mais une péripétie et pas des moindres vient s’ajouter à notre périple. Elle s’appelle Paloma, enfin la rencontre c’est plutôt Francesca, cette petite péruvienne âgée de 5 ans qui déborde d’énergie. Sa mère Paloma est très fière … Une rencontre avec des européens, c’est pour eux quelque chose de spécial. D’abord elle nous observe, puis elle passe instinctivement à l’attaque tel un prédateur. Elle ne nous aura pas jaugé longuement. Les grimaces qu’on lui fait feront le reste. Elle nous parle, s’assoie sur nos genoux, nous fait des câlins … Bref un amour. Vous connaissez pourtant tout mon amour pour les enfants, il est quasi inexistant. Elle se lie très rapidement d’amitié avec nous, nous saute dessus toutes les 30 secondes. Un moment de communion qu’on ne pourra nous enlever. Ce moment immatériel m’émeut personnellement, c’est donc ça le voyage … Des rencontres hors du commun. Pas besoin de parler la même langue !

Le sourire, le rire, l’émotion ou encore la passion sont bien plus que des mots. C’est peut être vraiment kitch à souhait, ce que je viens de dire mais je le pense réellement. Sa voix résonne encore. Une rencontre unique, aucune ne sera pareil, j’ai beau l’espérer, ça n’arrivera pas. C’est comme ce jazzman aveugle que je n’oublierais jamais. Une fois partis, il ne nous reste plus qu’une heure, et même si parfois c’était trop, l’ennui refait son apparition. Plus de petite péruvienne bondissante. J’ai le facebook de la maman, j’espère avoir des nouvelles de temps à autre. Mais il faut avancer, nous ne sommes qu’à quelques jours de trip. Demain nous serons dans un autre pays, et des tonnes d’histoires s’offriront à nous ! Les bus dit direct en Amérique du Sud, c’est super, mais pas souvent vrai et surtout un argument de vente. Arrivés à la frontière Bolivienne, nous voici au milieu de nul part. Reste à savoir comment poursuivre l’aventure.

Les articles liés !

de ceux qui vont éveiller vos papilles...

2 Commentaires

Stéphanie Mytourdumonde.fr

Stéphanie Mytourdumonde.fr

24 avril 2014

Merci pour cet article super intéressant!

Répondre

Mike

Mike

24 avril 2014

Merci beaucoup Steph et bienvenue ici.

laisser un commentaire