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Découverte de La Paz et Vallée de la Lune

 

La Paz, capitale de la Bolivie. Encore une fois, je n’ai aucune idée de ce à quoi la Paz peut ressembler. Le matin, le réveil ne fonctionne pas sur nous. Il est désormais trop tard, grand regret, car l’on voulait faire la route de la mort en vélo. Il paraît que c’est sensationnel. Il va falloir trouver autre chose, on se dirige quand même assez rapidement vers le « tour opérateur », pour essayer de rattraper le coup. C’est fermé, rien de bien rassurant … Que faire? On va tenter de trouver une alternative, pour profiter pleinement de notre journée à la Paz !

 

Pas de route de la mort. Du moins pas aujourd’hui

 

 

Un peu énervé, pour ne pas dire carrément dégouté, on se dépêche pour trouver une solution. mais y’en a t-il vraiment une ? Je ne suis pas sûr. Je ne connais rien de cette ville, et c’est tant mieux. Je me sens toujours mieux quand je suis perdu. Ne me demandez pas pourquoi, c’est une fatalité, c’est dans mon tempérament. Je déteste savoir où aller, avoir une route toute tracée. C’est un mal pour un bien, même si je, enfin nous, crevions d’envie d’effectuer la route de la mort. C’était peut-être pour moi, la raison numéro 1 de ma venue dans la capitale Bolivienne. On va s’en remettre … Direction la ville, mauvais côté dans un premier temps, puis on se met dans le sens de la marche. Le marché est super, on y effectue nos premiers achats. Des bananes encore une fois, ça fera office de petit déjeuner. Nos gros sacs seront portés … Demain tôt dans la matinée ou ce soir, nous devons partir pour Uyuni et son désert de sel, à moins de rajouter une étape. Wait and see !

Bien arrivés, nous nous rendons au bureau de Barracuda tour, c’est le nom de l’agence Bolivienne pour la route de la mort. C’est fermé, je perds patience, il faut passer à autre chose. Je regarde les autres tours opérateurs après avoir exploré un peu plus la ville. Le marché est vraiment splendide, j’ai vraiment envie d’y acheter pas mal de conneries. Le lama séché attire mon attention. Je ne saurais vous dire si j’ai trouvé ça fascinant ou bien perturbant. Je suis entre deux eaux. Mais, je ne suis pas réellement attiré par l’obtention de ce bien … Ça ne me donne pas faim pour tout vous dire. Un peu plus tard, on jette notre dévolu sur une agence, non loin du centre ville. Son nom ? Vicuna Travel.

On nous accueille très gentiment sans nous presser, pas de route de la mort, il fallait réserver la veille. Mais il y a ici bon nombre d’activités, qui peuvent plus que nous faire passer le temps. Tout d’abord, nous jetons notre dévolu sur le bus pour Uyuni. Aucune envie d’aller à la gare routière et de perdre encore du temps pour voir les horaires. Pas envie non plus, d’aller dans un point internet. Marre du sur place. Le bus est pris (19h pour 12h de trajet) pour 130 Bolivianos, ça me semble être un bon prix. 150 de base, j’ai gratté 2 euros. Il faut diviser le prix par 9.5, voir 10 pour l’avoir en euros. La journée à Uyuni est évaluée à un peu plus de 25 euros. Peut-être un peu onéreux, mais je ne peux pas le louper, j’avoue avoir un peu peur, après ce raté.

Pour cet après-midi, on cherche encore et d’un seul coup, on tombe sur cette fameuse vallée de la Lune, qui à l’air juste splendide. Le tout en quad … Le prix n’est même pas de 30 euros pour 3 heures. Taxi compris jusqu’au domaine, et retour compris également. Vraiment chouette. On patiente une petite demi-heure, et nous voici partis à l’assaut de la vallée de la Lune, un peu avant l’heure du déjeuner. N’oublions pas que nous sommes en Bolivie, et dans le taxi, on se fait arpenter par pas mal de personnes qui veulent nous embarquer pour qu’on utilise leur compagnie de quad. On a rendez-vous, donc on décline chaque invitation.

 

Tour en Quad dans la vallée de Luna

 

 

Une fois arrivée à destination, nous devons laisser notre passeport et signer des papiers. Quoi de plus normal, pour respecter l’écosystème de ce pays. Vous pouvez prendre Semi-automatique ou automatique. J’étais plus à l’aise en automatique. Si vous êtes un féru de mécanique, n’hésitez pas à conduire un semi-automatique. Petit test avant de s’élancer. Les décors des hauteurs de la Paz sont juste exceptionnels … On passe tout notre temps à avoir le souffle coupé, et les yeux rivés sur la beauté du paysage. On nous assure des arrêts pour quelques photos, histoire d’avoir des panoramas de folie. On peut même s’avancer, attention aux personnes qui ont le vertige … C’est quand même bien haut. Plus tard, après avoir vu les paysages fabuleux, notamment le Huayna Potosi (plus de 6000 m) ou encore le Chacaltaya qui culmine lui à 5395 m. Le Huayna Potosi retiendra toute mon attention … Ce sommet enneigé et cette forme tout particulière me fait rêver, me transporte.

 

Une vue parmi les plus belles de notre périple

 

 

J’aimerais me trouver à son pied, la toucher … Cette montagne me fascine. Nous descendons près du lac, pas de dégustation touristique pour nous, car le budget est serré et nous avons encore beaucoup de route devant nous. On verra si on craque dans 3 semaines, dans un autre pays cependant. La Bolivie c’est assurément, d’un point de vue personnel, le pays où se trouvent les plus beaux hauts plateaux du monde. Nous descendons par la suite, pour le lac, avec des routes parfaites pour le quad. Le seul regret, c’est que cette mini rando ne va pas assez vite. Je suis évidemment d’accord sur le fait, qu’il faut respecter la vie des locaux, mais j’aurais aimer avoir un peu plus de sensations fortes avec une vitesse plus importante. Les différents panoramas sont là pour me faire oublier ce détail.

 

Départ pour le Salar

 

 

Retour au point de départ, le taxi arrivera dans les 20 minutes. On a encore un peu de temps pour visiter la vile, et on ne va pas se laisser prier. La ville regorge de coins superbes. Si vous avez du temps à tuer, et mis à part le marché connu de toute l’Amérique du sud, vous pouvez vous dirigez vers la rue de la Paix, la cathédrale de la Paz, la place Murillo, l’église de San Francisco, la rue Linares, la Rue Jean ou encore El Alto. En revanche, si vous avez un peu plus de temps, rien ne vous empêche de faire un peu plus de route, et d’aller du côté de Tiwanaku, ou de jongler avec l’orgasme en rendant visite au Huayna Potosi … Réserver pour la route de la mort vous évitera également une terrible désillusion. Après coup, je ne suis pas déçu, car ce ne sera pas ma dernière fois en Bolivie.

Un peu en avance pour le bus, je ne tiens pas en place … Comment ne pas être excité ? Uyuni est seulement à 12H de route. Oui j’ai toujours le spectre de Cuzco avec les 21H de route dans ma tête. Le désert de sel est tout proche, changement de décor … Le tour commence à 10h, normalement aucun problème d’horaire à moins d’une crevaison. Et vu l’état des routes, on est jamais sûr de rien en Amérique du Sud.

 

 

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2 Commentaires

partieninde

partieninde

17 mars 2014

J'ai adoré ton article. On vit les moments avec toi!
Haa j'ai monté le Huayna Potosi, ça a été l'un des moments le plus eprouvant mais aussi le plus fascinant de tous mes voyages. Parce que lorsqu'on arrive au sommet de cette montagne au lever du soleil, et bien on oublie tout et on s' incline devant cette immense etendue.

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Mike

Mike

17 mars 2014

Merci :)

J'essaye au maximum avec mon style d'écriture, de faire passer un bon moment. Je provoque les anecdotes, mais toujours avec le sourire. Je suis jamais dans le stress, car je sais que dans une journée, il va se passer plein de chose. Peut être que je franchirais le pas pour le Huayna Potosi moi aussi dans un an et demi durant mon TDM.

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