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Bonifacio : Bien plus que des falaises !

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Enième réveil matinal pour s’échapper du côté de Sartène et revenir plus tard sur Ajaccio, où se trouve mon vol retour. Je ne partirais pas sans avoir vu Bonifaccio. Tout le monde m’en parle, il faut que je vois ça de près.

Avant de me rendre à Sartène, je suis obligé de faire une halte à Ajaccio (accompagné par ce fameux chauffeur de bus qui joue une pièce de théatre chaque seconde …) pour changer de bus. Le centre ville et les alentours ont l’air sympa, mais impossible pour moi de prendre plus de temps. Mon timing est très serré. Deux heures plus tard je prends un nouveau bus pour Sartène, qui me permettra de remonter dans un autre bus pour Bonifacio. 23 euros tout de même pour quelques heures de bus, il y a de quoi souffler pour montrer son mécontentement. C’est ce que j’avais l’habitude de payer en Amérique du sud mais pour 24h de bus …

 

Sartène : Une halte gourmande

 

Sartène est une superbe ville, niché à 330 m au dessus de la mer. Jolie ça oui, mais petite également. Il y a ici beaucoup de commerçants typiques (Charcuterie, Fromage et Huile d’Olive), mais on a vite fait le tour. Une demi journée suffit pour visiter la petite ville. Néanmoins, elle vaut réellement le détour avec ses gros blocs de roches. Un côté fascinant et irréelle. Elle nous offre un super panorama, si on prend le temps de s’aventurer dans les hauteurs.

Mais parlons un peu produits locaux. l’Huile d’Olive de Patrick Bartoli m’a fait tourner la tête. Elle est délicieuse, et si j’avais ne saurait ce qu’une petite place dans mon sac à dos, je me laisserais bien tenter. La maison de l’Huile d’Olive est un haut lieu de la gastronomie Corse. N’hésitez pas à y faire un tour si vous êtes dans le coin. Voici l’adresse : Rue Nicolas Pietri, 20100 Sartène

Outre cette bonne adresse, il y a également pleins de petits restaurant pas cher, et où y mange très bien. Pour n’en citer que quelques uns : U sirinu, Santu Pultru ou encore A Madunina.

 

En route pour Bonifacio

Après cette dégustation et ce plaisir sans fin, je remonte dans le bus.  Il y’en a peut être encore pour deux bonnes heures. Je vais arriver un peu tard à Bonifacio, mais ça me permettra d’être une nouvelle fois matinale et d’entamer la visite aux aurores. J’avoue ressentir une certaine fatigue, mon dos commence également à être entamé. Il faut dire que le camping c’est pas cher, mais niveau confort c’est pas vraiment le top.

J’ai tout de même eu le temps de chopper une carte de la ville auprès de l’office du tourisme pour organiser mes visites. Mini déception car on me dit que Rondinara (18 km de Bonifacio) sans voiture c’est mission impossible. Il faut que je trouve une autre solution … Le Camping affiche presque complet. On me dit qu’il ne reste plus que deux places. Intox ? Je le pense car 6 personnes arrivent encore derrière moi, sans le moindre départ. J’ai du mal à croire que c’est presque ma dernière nuit en Corse

 

Spérone : Bien plus qu’un choix par défaut

 

Pas de Rondinara, j’opte donc pour la plage de Spérone. J’ai checké rapidement les photos sur google, et ça m’a vraiment l’air super ! De plus, c’est à seulement 20 minutes de bus de l’entrée de Bonifacio. Une aubaine car mon camping se trouve exactement à cet endroit. 9h30 me voici déjà à Spérone, et le moins que l’on puisse dire c’est que dès la première seconde, je trouve cela géant.

Il y a ici une vue imprenable une fois la mini rando achevée. L’envie de farniente revient à nouveau. Je parcours la plage du petit et du grand Spérone, en perdant un temps fou entre les deux visites. La raison ? Le paysage idyllique. Un peu plus loin, comme pour parachever la visite se trouve le golf de Spérone. La vue ne perd pas de son intérêt, et le parcours de golf est juste magnifique. Vais je un jour trouver un défaut à cet endroit ? Pas sûr.

 

Des falaises nommées « désir »

 

Le bus n’arrive que dans 1h30, il n’y en a pas souvent. 20 minutes de bus … A pied on doit être à maximum 2h de route. J’ai le temps et il n’est que midi. Le vent souffle à toute vitesse et il n’y a pas vraiment de chemin pour les piétons mais peu importe. Il n’y a qu’une route donc me perdre serait vraiment improbable. En revanche, heureusement que j’ai pris mes lunettes de soleil … Tout d’abord car le soleil tappe et ensuite parce que les raffales de sable m’arrivent en plein dans la tronche.

Plus j’avance, plus je me délecte du paysage. 1h plus tard, je commence à appercevoir les magnifiques falaises de Bonifacio. On ne m’avait pas menti sur ce point … Chaque spot me donne un panorama différent. Pour les photos c’est tout de même assez compliqué, avec ce vent qui souffle de plus en plus fort. Je ne peux pas tenir mon reflex d’une seul main !

Plus je me rapproche des falaises, plus cela devient dangereux. La nature se déchaine et c’est beau à voir. Je décide de ne pas m’aventurer à la limite des falaises. Pour une fois que je suis prudent ! D’ailleurs peu de personnes s’aventurent sur le chemin que j’emprunte actuellement. J’ai le sentiment de vivre vraiment quelque chose de spécial. De me retrouver dans un endroit unique au monde, un peu comme le désert de sel ou le Perito Moreno. Je ne sais pas si c’est comparable, mais je prend un pied énorme.

 

Le centre ville et une bien mauvaise surprise

 

Un peu plus tard, je me dirige vers le centre ville. J’ai malheureusement peur que la visite ne soit un peu fade, au vue de ce que j’ai vu quelques minutes auparavant. En faite, la déception n’arrive pas à pointer le bout de son nez. Je pense désormais que Bonifacio est sans aucun doute une des plus belles villes de Corse et que c’est un passage obligatoire. C’est un peu comme faire un road trip aux Etats Unis sans passez par la Nouvelle Orléans.

La citadelle et ses petites rues étroites ne ternissent absolument pas le paysage, bien au contraire. La visite se poursuit chez le très bon Rocca Serra, glacier d’exception. Ce n’est pas le moment de se laisser aller … Malheureusement 15 minutes plus tard, alors que j’engloutissais le parfum mangue, une mauvaise nouvelle tombe. Mon covoit est annulé, enfin il est avancé sans m’avoir prévenu. Je n’ai jamais eu un tel comportement….

Le message en question : Désolé je ne viendrais pas vous chercher ce soir. Je quitte Bonifacio dans deux minutes. Si vous êtes là je vous prends, sinon vous chercherez une autre solution.

Pas d’arrangement possible malgré mon texto, je suis tout de même assez remonté. J’en fais part à Julie … Je ne peux pas reprendre un bus, car les horaires ne m’arrangent pas du tout. Moi qui me voyait passer un peu plus de temps à Ajaccio. Il faut déjà que j’y arrive ! La solution la plus simple serait de faire du stop, mais est ce que ça marche en Corse ? En même temps je n’ai pas vraiment le choix …

Le retour est proche donc … La Corse aura été une vrai bonne surprise pour moi. Depuis Ajaccio deux solutions s’offriront à vous. L’Avion si vous voulez gagnez du temps ou alors le Ferry (avec la très bonne compagnie de Corsica Ferries) si vous voulez prendre votre temps, faire une halte en Sardaigne ou sur l’Ile d’Elbe ou que vous habitez dans le sud de la France.

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