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Lima, entre attente et désillusion ?

 rue Lima

Enfin dans le centre ville, de quoi se dégourdir les pattes. Chose assez étonnante, il est 7h ou 8h du matin, ma mémoire me joue un vilain tour, et les flics sont déjà de sortie sur la place centrale (Plaza das armas), la veille il y avait une fête national selon la population. Quelques photos pour immortaliser nos premiers moments sur le continent Sud Américain. L’émerveillement n’est pas encore total, puisqu’il n’y a rien de réellement typique à Lima. Et non pas de Lama, pas de cochon d’inde, pas de Pisco, rien pour alimenter notre immense curiosité. En revanche, la ville est colorée, c’est un gros plus.

 

Le Pérou, enfin !

Un peu de fatigue, mais sans plus, ayant dormi la quasi totalité du trajet. Après la visite de la place principale, direction Mc Donald’s avec le graal, l’adaptateur mondial. Je commences à checker ce que nous pouvons faire, avant de rejoindre notre bus en direction de Cusco, qui partira à 16h !

Pas énormément de choses à faire, de plus nous sommes dimanche et ne voulons surtout pas nous mettre en retard. J’ai vraiment hâte d’être à Cusco, point de départ du célèbre et extravagant Machu Picchu. Depuis mon Macbook, j’envoie des nouvelles furtives pour que personne ne s’inquiète, rien ne sert de s’attarder là-dessus, j’ai bien mieux à faire. Pas beaucoup de monde dans les rues, c’est plutôt calme. Sur internet, grâce au wifi je trouve un ou deux trucs sympa à faire. Et Hop on est reparti après un jus d’orange, histoire de reprendre des forces. Oui, la collation de l’avion, pour un estomac sur patte, c’est rarement suffisant.

 

La Costa Verde

 

Petit détour par Jiron de la Union (rue commerçante relativement connue), pour trouver un taxi en négociant toujours comme un forcené. Direction la Costa Verde. La négociation d’un taxi prend du temps au Pérou, mais si vous êtes débrouillards, c’est une réelle partie de plaisir, et perso je prends ça comme un jeu, mais également comme une économie certaine. Hop, je diminue le prix par 2, bien content de cette affaire. Quand vous négociez, à part si vous êtes de la ville, impossible de réellement savoir si vous avez fait une bonne affaire. Vous auriez pu, peut être descendre plus bas, mais également attendre 3 plombes. Direction la Costa Verde, avec un peu plus de 30 minutes de Taxi. Environ 7/8 euros à se partager à 2. Costa verde, nous voilà.

Même si la grisaille nous gâche un peu le paysage, cette partie de la ville nous enchante un peu plus. Une plage, des hauteurs déjà plus charmantes. Nombreux sont ceux qui essayent de nous arrêter, notre bronzage n’est pas encore au rendez-vous, et mon espagnol est réellement bancal. Sûrement, une demande de fonds, ça ne doit pas être la première fois … Il faut se rendre compte de la pauvreté d’un pays. On arrive facilement à faire abstraction, même si, comme les taxis, ça peut devenir très lourd. Surtout pour un premier jour.

Arrivés à destination, nous pouvons apercevoir des escaliers, qui mène un peu plus haut. Une petite balade s’impose, surtout que nous sommes en avance sur l’itinéraire, qui n’en est pas vraiment un. Et hop, ça monte, on découvre pas mal de restos touristiques, mais hors de questions de se faire plumer, surtout pour un début de road trip. On lorgne la côte, découvrons des musiciens en haut de ce chemin. Bref, on marche, sans se rendre vraiment compte de ce que l’on voit. Et à vrai dire, c’est bien mieux comme cela. Pour dire vrai, on avait aucune exigence vis-à-vis de Lima, on attendait avec impatience les 21h de bus, le sourire au lèvre jaillit quand on parle de ce fameux bus ! On rigolera peut être moins une fois dedans.

Il est 12h, et on commence vraiment à avoir la dalle. Une station essence, oui car on ne voit aucun supermarché susceptible de ne pas entamer considérablement nos économies. Une bouteille de coca, des snacks et on est reparti. Quelques centres commerciaux ouverts pour passer le temps, la veste du Pérou que regrettera Jojo … Introuvable ailleurs et nous voici de nouveau à la recherche d’un taxi. Pas la plus palpitante des aventures, mais il fallait bien faire quelque chose en attendant le bus magique. Nouvelle négociation en cours, pas la plus réussie mais nous tombons sur un excellent chauffeur. On parle de choses et d’autres, j’arrive à placer quelques mots. Le débat est lancé, faux et vrai taxi ! Je n’ai jamais vérifié mais selon lui, au Pérou, quand un taxi détient un compteur, il est fort probable que ce soit un faux. Tout le contraire de la France et de l’Europe si je ne m’abuse. Nous passons devant le stade, immense qui plus est, ainsi que le palais de justice, où nous effectuons un arrêt. Rebelote, encore un taxi pour nous déposer au centre, prendre un truc à manger et repartir.

 

Le moment tant attendu : 22h de bus vers Cusco

 

Plus de temps à perdre ! Le bus magique nous attend. Je demande la route à emprunter au policier fort aimable. Pour lui, hors de question d’y aller à pied, c’est limite inaccessible, et pas sûr d’avoir le temps. Bref, je crois que le taxi va encore être de rigueur. 25 à 30 minutes de négociations plus tard, le prix me semble adéquat. Moins de 2 euros, les autres m’en proposaient 5 ! Grosse différence.

Nous voici devant le « stand » Cruz Del Sur (seul bus que nous avons réservé antérieurement), attente à l’étage avec un groupe d’étudiants français. Certains se plaignent, ignorants leurs chances sans aucun doute. Je fais vite abstraction de certains commentaires acerbes, avec l’excitation qui ne cesse de monter. C’est bon, c’est à nous. Un bus d’apparence luxueux, non loin de ceux que j’ai pu côtoyer aux Etats-Unis. 16h pétante, le bus démarre, bien loin des clichés de retard des bus Sud Américain (pas infondés cela dit). J’ouvre grand les yeux, les petits villages qui séparent les deux villes dégagent quelque chose de spécial. La montée en altitude peut faire peur, car l’étroitesse de la route est de mise. Il vaut mieux fermer les yeux dans certains coins, ou alors … Non il faut être dingue. Le trajet n’a pas été si éprouvant que cela. De plus, il faut encore rallier Ollantaytambo, endroit ultra touristique et point de départ pour le Machu Picchu. La galère va enfin commencer !  Trop plat pour le moment, je ne suis pas habitué.

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