San Francisco : La course contre la montre

Je rentre un peu à l’Ouest donc et me lève dans la foulée. J’ai tout de même réussi l’exploit de me tromper de chambre … Petit déjeuner, douche et me voila déjà dehors à 8h du matin. Je laisse mon sac à dos Millet dans l’auberge de jeunesse, rien à payer … j’ai réussi à négocier pour pas lâcher 2 dollars.

Premier pas en Californie

J’ai vraiment énormément de choses à faire à San Francisco, j’adore cette ambiance. Grande ville mais spacieuse, pas stressée, beaucoup de coureurs près de l’AT&T park. Moi je descends d’abord sur les bords de la ville, visionne Alcatraz mais sans y aller. Pas envie de faire la machine à pognon, et de payer un bateau 15/20 dollars. La ville me plait énormément, sur mon chemin se dresse un musée du sport, mais pas que … Des signatures en veux-tu en voilà ! Des Sopranos à Peyton Manning, en passant par Joe Montana et Michael Jackson. Une bonne demi-heure passée chez ce fanatique de la dédicace, puis une Ben and Jerry’s. J’ai tellement marché que je l’ai bien mérité. Le coin est vraiment sympa, alors même si je dois courir car c’est ma dernière journée à SF, je me dois tout de même de profiter.

Direction désormais le stade de baseball des champions en titre : San Francisco Giants. Un stade atypique au bord de la flotte et qui accueillera demain les championnats du monde de Baseball. Impossible de visiter le stade et c’est bien dommage. Je me pose, prends quelques photos, fais le tour du stade. Un des plus beaux stade qui m’a été amené de voir. Je prends le plan qui m’a été donné par un local et hop, on the road again !

La St patrick’s à San Francisco

Sur la route du City Hall une marée verte se dresse devant moi … WTF dans un premier temps, la rue est quadrillée. Qu’est-ce que c’est que ce bordel ! Wahoo c’est juste la Saint Patrick fest, et je suis au beau milieu de la population de San Francisco, je suis en noir … Mais j’ai un t shirt de San Francisco donc au final je suis excusé ! Je parle avec tout le monde, bois de la Guiness, rigole de plus en plus fort. Non, non et non je refuse de croire que c’est l’alcool. Un petit arrêt pour manger, dans un steakhouse, histoire de se déchirer le bide.

Je continue ma marche, tout le monde défile, rigole, se tape sur l’épaule, bref que de la joie. Ça me change quand même de Paris. Je me hisse jusqu’au City Hall qui est également blindé. Le temps avance et il faut que je fasse d’autres spots. Direction le Golden Gate park dans un premier temps … Malheureusement je n’aurais pas eu le temps d’aller voir les bisons. Mais tout de même des hippies qui fument, fument, fument et boivent un peu, tout en profitant de la verdure qu’offre ce magnifique parc.

La fin d’une visite trop courte

Direction Twin Peak maintenant, pas mal de marche au final même si le plan ne m’indiquait pas de dénivelé. Je me perds, ne sait plus ou aller, c’est bien la première fois. Je me retrouve même sur une route à 90 km/h … Euh là je suis vraiment paumé non ? Et bien non, les Ricains aiment bien les trekkers ou ceux qui se démerdent aller savoir. Après 12 km, je tombe sur un groupe emmené par Eric. On fini la route ensemble et je me retrouve à Twin Peak via pas mal de raccourcis. Ça valait franchement le coup. Une vue splendide, Eric me parle du cinéma Français … Ils tentent tous de parler Français. Cette ville est énorme, je m’y sens comme un poisson dans l’eau. Si New Orleans ne fait pour moi, pas parti des Etats Unis, San Francisco n’en est pas loin.

Je dis au revoir à mes amis et me voila reparti. A la marche ? Non, non et non. Me voila dévalant les pistes, la descente vaut vraiment la peine. Un bus s’arrête et je vois marquer « Lombardia », c’est pile là où je veux aller, pas de temps à perdre. J’aurais tout de même 1 km à faire. En haut de la pente se trouve une rue stupéfiante où les voitures déambulent et circulent … Un véritable spectacle. Je ne vous explique même pas ceux qui se garent et qui habitent dans cette rue … 16h30 holly shit, il me manque ce pont qui me fait rêver … Le Golden Gate bridge, j’aimerais avoir une photo potable et de nuit c’est rarement le cas.

En courant je mettrais trop de temps, et même si j’ai horreur du bus ou des moyens motorisés, j’y suis franchement obligé là. Ça marche plutôt pas mal puisque j’arrive juste avant la tombée de la nuit. Ce pont est magnifique et surtout chargé d’histoire. Pas trop de touristes, je peux donc prendre mes photos tranquillement et profiter à fond. Retour à l’auberge, il est 20h j’ai eu le temps de m’enquiller 2/3 bières et de parlementer sur le Baseball. Je repars vite direction Los Angeles cette fois-ci avec mon sac à dos, et pour 1 dollar. Oui vous avez bien lu. 7h de bus ! Merci Megabus. Je n’y croyais pas et finalement c’est possible. J’espère que Los Angeles me fera mentir, même si j’ai du mal à y croire !