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Innsbruck : Au pied des montagnes

 

Après un retard à l’allumage, me voici en Autriche, à Innsbruck. Avec son tremplin de saut à ski, son charmant centre, cette ville pourra être le point de départ de vos aventures. Mais alors que faire à Innsbruck ? La ville mérite t-elle plus qu’un arrêt ?

 

Enfin sur place

J’ai des fourmis dans les jambes, j’arrive enfin à destination. Je suis frustré de ne pas avoir eu mon vol initial, mais je m’en sors finalement pas trop mal. Il est 14h, et le temps est vraiment pourri. Depuis l’aéroport, je n’ai aucun mal à rejoindre le centre, il me suffit de prendre la ligne F (2,70 euros) et je file à mon auberge. Cette dernière se trouve au fin fond de la ville, 30 minutes à pied ou 10 minutes de Tramway.Etant donné que le Tramway est cher (plus de 2 euros), une bonne marche quotidienne me fera le plus grand bien.

Il est déjà 18h et mon ventre commence à crier famine. Je ne sais pas trop où aller. Un dimanche, tous les restaurants ne sont pas ouvert. Mon choix se porte finalement sur Golden Dachl. Prix attractif avec la bière pas chère, ce qui je dois avouer, a motivé mon choix. Les spécialités du Tyrol, une cuisine riche déconseillée à ceux entreprenant un régime, c’est peine perdue …

Sur la route du retour, je fais la connaissance de Guss, un jeune Munichois effectuant ses études ici. Il m’aide à planifier ma journée de demain. C’est décidé, je vais aller voir les montagnes du Tyrol de plus prêt!

 

 Stubaital : La montagne ça vous gagne

 

Grande surprise, ce matin il fait beau, rien à voir avec la météo de la veille. L’occasion rêvée pour s’échapper un peu de la ville.  L’office du tourisme me confirme les infos donnée par Guss la veille. Je n’ai plus qu’à prendre mon petit déjeuner chez Der Backer, une boulangerie très sympa! Je ne sais pas vraiment ce que je mange au vue du nom des viennoiseries, mais peu importe.

La chance me sourit.Quand je sors de la boulangerie, mon bus (ST) pointe le bout de son nez. Le problème, c’est qu’avec des noms d’arrêts incompréhensibles, je ne sais pas trop où m’arrêter. Je fais un stop dans la petite ville de Schoenberg … Pas vraiment l’endroit rêvé. Surtout quand cela m’a tout de même coûté 6.3 euros. Je remonte dans le même bus une heure plus tard, mais je ne paye pas. Je crois qu’il m’a demandé si je résidais à l’hôtel, j’ai répondu oui. En faite, je n’avais pas vraiment compris la question et du coup le trajet sera gratuit. En voilà une nouvelle qu’elle est bonne.

Je passe par des charmants village tels que Neustift ou encore Fulmes. Je suis sauvé, des Japonais montent dans le bus, je suis dans la bonne direction. La moins bonne nouvelle c’est qu’une fois arrivée au terminus, je dois payer 24 euros pour prendre le télésiège et aller à plus de 3000m. Mais bon, je suis pas venu ici pour ne rien voir. Surtout que cela ressemble à l’endroit rêvé pour une chouette journée.

 

Il y a plusieurs stations : Mittelstation, Gamsgarten, Eisgrat ou encore le « top of the tyrol« . Toutes ont un petit truc bien à elles, la vue est splendide mais sans lunette de soleil j’avoue que mes yeux empatissent. Quelle belle connerie de ne pas les avoir prises… En revanche, je n’ai pas oublié de prendre mon reflex. La plus part des gens sont ici pour skier, moi je suis juste là pour une bonne bouffée d’air pur. Fini Paris et la pollution incessante. J’aurais limite envie de skier, encore faudrait-il m’enlever mes deux pieds gauches.

Au retour, la file d’attente pour prendre le bus est dingue, 18h c’est l’heure de pointe! L’altitude me met un coup, et il est difficile de garder les yeux ouverts pendant le trajet.

 

La ville d’Innsbruck : Une courte visite et une météo capricieuse

 

De retour à Innsbruck,  j’ai envie d’en voir un peu plus. Lorsque l’on regarde le plan, tout est concentré dans le centre ville, mignon mais on en a vite fait le tour.

De plus, la météo se gate, je suis trempé des pieds à la tête. Je me dépêche pour voir le toit d’or, mais je n’aurais pas le temps de prendre de la hauteur pour un panorama de la ville, de même pour le tremplin de saut à ski.

 

La pluie ne m’encourage pas à rester ici. Je n’ai qu’une hâte désormais, quitter Innsbruck… Prendre le large et la direction de Salzburg. Demain, 4h du matin. Pas de bus, ni tramway à cette heure là. Mes pieds seront mes amis. Pourquoi si tôt, vous vous demanderez sans doute ? Et bien parce que plus on est matinale, plus on fait des économies et on gagne du temps!

Pour en savoir plus sur le Tyrol, n’hésitez pas à vous rendre sur cet article de GoEuro auquel nous avons participé.

Mozart semble m’attendre de pied ferme, je ne vais pas le faire attendre.

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