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Dubrovnik, la petite ville où il fait bon vivre

 Dubrovnik

19h les flics débarquent, une première fois, puis une deuxième fois plus tard. Mais ce n’est pas fini car, 1h avant d’arriver, un contrôleur monte pour savoir si tout est en règle. C’est sûr, Dubrovnik, vous n’y rentrez pas comme ça. C’est bien la première fois que je vois ça en Croatie. Sibenik – Dubrovnik : 220 kunas soit 30 euros.

 

Une arrivée tardive, où dormir ?

 

22h j’arrive enfin à destination, je n’ai toujours pas d’hôtel car aucun point wifi, et je n’ai par ailleurs aucune envie de payer pour trouver un hôtel, je verrais bien une fois dans le centre ville. La station de bus semble relativement loin du centre ville, qu’on appellera d’ailleurs le vieux Dubrovnik, the Old Center.15 kunas, pour le bus, 75 pour un taxi, même s’il passe dans 35 minutes, je préfère attendre. Une attente qui n’est pas évidente à gérer au vue de la fatigue. Pas évident de dormir, lorsque vous êtes réveillés toutes les heures …Une fois dans le vieux Dubrovnik, difficile de trouver quelque chose, tous les appartements à louer sont fermés, tous le sont à 22h ou plus … J’ai plusieurs choix  : Poursuivre ma recherche d’auberge, y aller au culot et frapper à plusieurs portes, l’Hilton … Et je n’ai pas franchement les moyens, trouver l’Auberge que j’ai réserver le lendemain, mais sans l’adresse me voilà bien. Reste que je peux trouver un coin isolé et m’installer, en gardant un œil ouvert mais pas très prudent.

Je vais dans les restos encore ouvert et tente de trouver quelque chose, de nouer des contacts on sait jamais. D’ailleurs assis dans ce premier bar, se trouve Ivan et Carolina … Un petit couple ayant un appartement non loin du restaurant, dans les hauteurs de Dubrovnik. Cette option me tente, je pourrais bien entendu tenter de trouver l’auberge, squatter leur canapé au pire des cas … Mais une économie de 12 euros n’est pas négligeable.

Plutôt contre au début, le couple Croate change rapidement d’avis, dès que le contact se noue (fort facilement il faut dire). Encore hésitant, je leur offre un verre et la confiance s’installe. Il n’y a plus qu’à, dernier coup d’accélérateur avec quelques blagues pour détendre l’atmosphère, et me voilà chez moi pour une nuit, dans la chambre d’ami plutôt luxueuse. Ce couple à la bonne trentaine, me met très rapidement à l’aise … On parle de tout et de rien (ils disposent d’un anglais plus que correct .. ) Je vous rappelle que mon Croate en est au stade … Vous voyez le néant ? Et bien pas si loin finalement. Quoi ? Oui en dessous .. C’est vrai.

 

Dubrovnik, la petite ville qui vous veut du bien

 

Une bonne nuit, même si elle fut courte. Je pars relativement vite, et promets que je leur enverrais quelque chose de Paris pour les remercier, ils ne veulent pas mais je sais que ça leur fera plaisir. Dubrovnik est une ville fort sympathique, vraiment, mais elle connait un problème à mes yeux essentiel : Elle ne vit que par la saison estivale. Si vous voulez visiter Dubrovnik, et ne pas faire la fête, profiter de la plage, vous détendre au soleil (nous ne sommes que fin Février), une journée vous suffira et amplement j’ai envie de vous dire.

Le Old Center est magnifique, c’est un joyau et une bonne découverte, mais dès que vous vous éloignez … C’est très rapide. 1 bonne heure se révèle être suffisante si vous êtes un bon marcheur comme moi. N’hésitez pas à monter dans les hauteurs à pied, ça monte, c’est raide mais ça vous évitera de payer 92 kunas (13 euros), juste pour avoir 10 minutes de Cable Car. A tout casser, j’ai mis 20 minutes (même si je compte les arrêts pour prendre quelques photos. Sans oublier que j’avais deux sacs sur le dos). De plus, derrière moi se trouvait une femme de 70 ans, donc si elle peut le faire, vous le pouvez également. Une fois en haut, la vue est splendide mais ne mérite pas un arrêt prodigieux comme dans les grandes villes, avec un skyline et un downtown fameux. A 11h et après avoir été au point culminant de Dubrovnik, je m’arrête à mon auberge, de façon à déposer mes sacs. Il fait chaud et autant s’économiser pour la suite. Je fais la connaissance d’Abby une polonaise exilée au Minnesota et qui finit son semestre à Munich et d’un Japonais.

 

Une découverte très plaisante

 

En descendant de nouveau dans la ville, je m’aperçois de l’arnaque bancaire donc je suis la victime, mais je ne dois pas être le seul. Avec ma carte visa premier quand je retire à la société générale (le nom croate est Split…….) le taux est à 7.11 (j’ai échangé sur place de la bourse, meilleur taux de Paris à 7.16), alors que Erste (autre banque) détient avoir un taux de change à 7.33. PIRE encore, quand vous échangez ici dans un bureau de change vous êtes à 7.61. Donc autant vous le dire, prenez des euros, beaucoup d’euros avec vous … Ca fera des heureux, et surtout des économies. par exemple pour 100 euros, vous gagnerez pas loin de 7 euros. J’avais déjà eu un petit aperçu en Argentine. C’est peut être dangereux, mais je ne ferais plus cette erreur désormais.

La mission magnet est également terminée. Et oui, c’est une longue histoire, mais je ramène toujours un magnet à ma mère, à chaque fois que je pars dans un pays différent. Elle en a marre, mais je suis taquin que voulez-vous. Je n’y peux rien. Elle s’y fait à force. Ça y est la visite est déjà terminée, c’est court mais je ne boude pas mon plaisir et m’éclate en prenant des clichés. Je me perds avec joie dans cette ville aux allures italiennes. La Bella Vita. Si vous vous éloignez du Old Center, vous trouverez des choses bon marché. Sandwich + Dessert pour 3 euros sans aucun problème. Bien loin des gros restaurants où la bourgeoisie est dominante. N’hésitez pas à vous perdre, car c’est comme cela que Dubrovnik se découvre. Inutile de vous donnez d’innombrables conseils … La ville est petite et vous la parcourez en moins de temps que vous le pensez.

 

De retour un peu avant 18h, je parle à celle qui tient l’auberge. Elle reste impressionnée par le fait que je sois monté dans les hauteurs à pied. Ça ne doit pas être si rare quand même. 20 minutes plus tard, et après une discussion appréciable, je descends préparer ma bouffe. Demain je décolle à 5h du matin, selon le site internet le second bus est à 6h20. En bas, c’est bonne ambiance autour de la table … Malaisie, Angleterre, Pologne, Corée du Sud, Japon, Etats-Unis et Canada. Pas à dire, l’anglais ça aide. J’ai du mal à écrire tellement l’ambiance est bonne, il faut savoir être fan de la procrastination dans ces moments là. L’alcool commence à couler … Je ne compte plus les verres, je ne les compte plus quand le deuxième chiffre, synonyme de dizaine apparaît. Outrance ? c’est un mec plutôt sympa. Une vodka locale dont j’ai oublié le nom, tellement il fut compliqué à prononcer. Alors pour l’écrire je ne vous raconte pas. Ça parle de tout et de rien, et à une heure de la nuit, ça parle surtout de rien pour être franc. Il est déjà 1h30 du matin et autant vous dire que je n’assume pas … 3h de sommeil m’attentent, je déteste ce réveil, il sonne … La gueule de bois prédomine, le pas un peu lourd, je tente comme je le peux de ne réveiller personne. Mission accomplie.

 

La galère …

 

En descendant, et après une toilette rafraîchissante, je laisse un mot pour l’auberge, un mot de remerciement car j’ai passé une super soirée (je ne parle pas de la nuit …). Ils ont étés géniaux avec moi et m’ont même fait cadeau de 5 kunas. C’est pas grand chose pour vous, mais pour eux ça veut dire beaucoup, Non je n’ai pas été influencé musicalement pour écrire cela.

Tellement excité de partir que j’oublie mon téléphone portable. Seul problème et il est énorme, j’ai déjà fermé la porte à clé … Avec la clé qu’elle m’avait donné … Second problème et il est de taille, personne n’est là. Troisième problème je suis déjà à mi-chemin. Je n’arrive pas à en rire … Je me dis qu’ils me l’enverront mais j’en ai quand même besoin au final.

Je tente tout de même de revenir à l’auberge, voir si on m’ouvre. La porte est juste quadrillée, donc vous pouvez voir ce qu’il se passe, pas une porte d’hôtel. Ça ne change pas le problème cela dit … Je tente de passer ma main dans la boîte aux lettres, là où j’avais laissé ma clé (comme promis la veille), mais impossible d’y glisser ma main. Je la retire, tente de forcer légèrement la boîte, et miracle … Je récupère la clé, ainsi que mon portable.

Je ne sais pas si j’ai vraiment forcé la boîte, ou si elle était déjà légèrement cassée, mais il n’en reste pas moins évident que je pousse instinctivement un ouf de soulagement. De courte durée, car je suis officiellement en retard. Pas le temps pour courir, il faut que je chope un bus et vite. 6h c’est chose faite … Je ne pensais pas y arriver. 6h10 me voilà à la gare. Pas de bus, étrange. Le bus est en réalité à 7h10. Je me ravitaille pour le trajet, garde mes sacs avec moi. Le bus est vide. 10h du matin, après vérification de ma carte d’identité, on me fait descendre du bus … Ça a l’air sérieux.

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