Amsterdam : Intinéraire et découverte

Je ne suis plus parti depuis Septembre, et encore ce fut un weekend où j’étais malade comme un chien … à Londres pour seulement un petit weekend. Londres … J’y ai tellement été, que j’arrive limite à saturation. Où aller ? Bruxelles ne me tente pas vraiment du moins pas de suite, c’est plus un choix par défaut. En revanche, un Week End à Amsterdam non loin de Bruxelles … Me tente bien et correspond avec mes horaires de travail ! Pour une fois …

40 euros avec Eurolines, me voilà bien bien chaud. Malheureusement, l’attente fut trop longue. A une semaine du départ, les prix se sont déjà envolés, et 76 euros je suis déjà bien moins chaud et je ne suis pas le seul. Julie, qui m’accompagne pour l’occasion, ne m’offre pas un large sourire pour cette augmentation de prix. Heureusement, mon vieux copain Megabus est là. Lui qui m’a tant servi quand j’étais aux Etats-Unis. Pourtant, je n’ai jamais eu vent d’un Paris-Amsterdam avec la célèbre compagnie anglaise. Cette nouvelle tombe à pic, et même si nous arrivons en banlieue d’Amsterdam, pour 30 euros, on va peut être pas se plaindre.

Megabus : Le very low cost

Il est 23h, c’est l’heure de rentrer dans le bus, et il ne fallait pas plus tarder. Les places sont prises d’assauts … 23h01 et à peine 3h après ma sortie du travail (pas vraiment le temps de souffler),  le bus démarre. Un des trajets les plus pénibles de mon existence. Une chaleur sans fin, aucune clim, les toilettes qui n’abrite pas d’eau, c’est une mise à mort. Pour ouvrir les toilettes, on est obligé de demander au chauffeur, car la porte se ferme tout seule … Du jamais vu. Allez comprendre vous, 3h du matin, nous voici à Bruxelles. C’es l’occasion de s’oxygéner, de s’aérer, bref de respirer … C’est très compliqué. La demi- heure d’arrêt me fait personnellement un bien fou.

Arrivés à destination, l’air frais me convient à merveille. Arrivés dans un coin paumé, bien à l’abri du charme de la ville hollandaise. On comprend évidemment bien vite, que nous sommes en banlieue, et qu’il nous faudra prendre un bus, encore un, mais moins long. Ma vigilance et mon organisation sans faille m’ont encore fait défaut, je n’avais pas vérifier l’arrêt. Pas très grave en soit, car après 25 à 30 minutes d’attente, le bus arrive. Ce sera gratuit car le bus est bondé, je ne cherche pas vraiment à comprendre, il n’y a pas de petites économies. La gare centrale nous tend les bras, mais pas question de marcher pour le moment, je veux boire un truc, même à 5 euros. Je … Je veux dire nous, sommes complètement asséchés. La boisson engloutie, nous reprenons la route en direction de Liedestraat, oui vous avez bien entendu. C’est là, où se trouve notre auberge de jeunesse (Amsterdam Hostel Orfeo). Bien décidés à le parcourir à pied, les taxis nous en dissuadent, peut être un peu fatigués … En fait, je n’en sais rien. La route n’était pas si longue, après réflexion.

Une superbe première impression

Petit dej’ offert .. Alors que la réservation n’est que pour ce soir. De quoi se remplir le ventre, et tenir un peu plus. 10h du matin, c’est l’heure de partir voir à quoi ressemble cette ville. Le soleil est déjà au rendez-vous, il n’est pas en retard, la journée commence idéalement, et on ne va pas s’en plaindre. En revanche, on est plus attiré par les magasins de fromages qui se multiplient dans les environs, que de ce foutu marché aux fleurs. Juste idéalement situé, mais pour le reste, c’est d’une banalité affligeante. La seule chose qui attire mon attention, c’est le cannabis sous forme de « plantation ». Le mieux dans Amsterdam, c’est de se balader et de se perdre par la même occasion. On est quasiment toujours rattrapé par l’odeur ultra développée des coffee shop. Ces-derniers n’ont pas mis longtemps pour attirer notre curiosité … Mais, on va attendre un peu.  

Nos estomacs nous travaillent assez largement, assez en tout cas pour tenter de trouver un endroit où manger. Si vous voulez manger local aux Pays Bas, c’est pas facile. En tout cas, bien plus dur que l’Italie, l’Espagne ou la France. Aujourd’hui, se sera Pancakes et Sandwiches (bon avec un peu de Gouda ou d’Edam, certes !). Sur le mur de cette brasserie, qui semble être relativement connue, des photos du koningsdag. Egalement appelé la fête du roi … Toute la ville est habillée en orange, pour ceux qui me connaissent un peu plus … Cela peut me plaire. S’en suivra dans la journée, des visites au Musée Heineken, des dégustations culinaires et des petites balades improvisées, sans le soleil qui fut bien calme après 15/16h.

Une expérience culinaire vraiment spéciale

Le soir, plus rien ne va, on se lâche. Direction notre premier coffee shop, avec un gâteau si particulier. Il parait qu’il faut essayer et que c’est l’une des stars d’Amsterdam. Moi, je suis d’avis de tester pas mal de choses … Sur le coup rien, direction donc le Quartier Rouge, pour voir tous types de femmes dans des vitrines qui surplombent le quartier. C’est hors du commun, limite fascinant. Mais 1h après comment vous dire que… l’effet est … Inexplicable. On se perd … Sur la notice était écrit, partagez-vous ce mets, et restez dans une bonne ambiance (encore heureux). Bref, on met du temps à retrouver le bon chemin. Puis viens le Burger King …. Un fou rire incontrôlable d’au moins 1h, une stone attitude par moment, et des micros amnésies assez folles. Une commande d’anthologie au Burger King. La femme prenant ma commande était désabusée. Je ne contrôle qu’a moitié mon esprit, mon corps quant à lui ne répond plus.

Je ne suis pas le seul dans ce cas là, une est en hypothermie. Ne contrôle plus sa tête, ses gestes et réflexions avec un degré d’anticipation proche du néant ou de Doc Gynéco. Faites votre choix. Pas de superbowl pour nous ce soir, impossible … Les gens nous dévisagent que ce soit dans le Burger King ou à l’extérieur. Mon rire s’accentue, et devient incontrôlable, c’est comme si quelqu’un s’était emparé de moi, et jouait fort volontiers avec mon corps. Bordel, le bougre. Retour à l’auberge … Au réveil plus rien. Contrairement à une bonne cuite, il n’y a aucune trace.

La fin d’un excellent Week End

La veille, nous avions vu deux jeunes rigoler … Je me moquais … Je n’aurais peut être pas dû. Le revers du bâton sûrement. Le lendemain, tout nous parait vraiment loin … Une addiction est limite envisageable. D’autres visites s’enchaînent avec par exemple, la visite du moulin Brouwerij en fin de ville. Fermé, il n’ouvrira que 3h plus tard, bref on l’aura vu. Visite d’un magasin de capotes, achat de fromages ( la boutique est tellement géante que nous y restons plus de 30 minutes / Pour les fans de fromage, le magasin s’appelle De Kaashmer) et enfin Ice Bar! J’ai hâte de voir à quoi ressemble cette attraction. Est-ce que l’idée que je m’en fais est la bonne ? Est-ce que le concept a été valorisé à 100%?

Comment vous dire que l’Ice Bar est une belle merde en restant poli ? Trop tard je n’ai pas réussi. Des sessions …. Une par heure, impossible de prendre la conso que l’on désire, un tour fait à la va vite + un film aussi pourri que l’organisation. Au final, l’Ice bar n’offre rien de convaincant, à part la conviction de bien s’être fait rouler. Un conseil, passez votre chemin, c’est une belle arnaque. De plus, aucune photo n’est autorisée … Vous pouvez en acheter à la sortie … Un bon vieux foutage de gueule comme on l’aime.

C’est déjà l’heure de rentrer. Le retour est bien plus plaisant, puisque le chauffage ne met pas le chauffage à fond et que je dormirais tout le long. Dans 2h je reprend le travail, mais la beauté d’Amsterdam n’est plus à démontrer dans mon esprit. C’est une ville vraiment sympa, à découvrir,et pour y aller sans se ruiner, c’est possible. En revanche si vous n’aimez pas le vélo … Passez votre chemin.

Top 7 Amsterdam :

1 – Visiter la musée de la bière Heineken

2 – Flâner dans les rues d’Amsterdam (A pied ou louer un vélo)

3 – Boire une bière dans le moulin de Brouwerij’

4 – Goûter le fromage Hollandais ( Le meilleur magasin est pour moi De Kaaskamer)

5 – Visiter la maison d’Anne Franck. Un lieu chargé d’histoire

6 – Sortir de la ville et partir pour Delft (Seulement à 50 km) pour voir les maisons du 17ème siècle

7 – Et si on se calait au calme dans un coffee shop ?